Mayotte, notre île aux parfums, traverse des moments charnières. Après le départ de Chido suivi de Dikeledi, une question persiste : où sont nos représentants ? Sont-ils aussi visibles qu’une ombre en pleine nuit, ou bien travaillent-ils dans l’ombre pour construire Mayotte ?
Aujourd’hui, plongeons ensemble dans cette réflexion, avec un ton léger mais inspirant, pour comprendre où nous en sommes et où nous allons.
Un tournant à saisir
Le départ de Chido, marqué par des défis et des bouleversements, a laissé un vide et une certaine désolation, mais aussi une opportunité. Une opportunité de repenser notre île, de redéfinir nos priorités et de questionner le rôle de nos élus. Mayotte après Chido, c’est un peu comme une page blanche : effrayante, car remplie d’inconnus, mais aussi pleine de potentiel.
Mais où sont nos représentants dans tout ça ? Sont-ils à la hauteur des défis qui nous attendent ? Les Mahorais méritent des réponses claires et des actions concrètes. On est en droit de se poser des questions, car mis à part le maire de Mamoudzou et une certaine députée – souvent surnommée « députée poutou mgowa » –, qui multiplient les interventions médiatiques et les prises de position, nous avons l’impression que Mayotte se résume à une seule commune. Pourtant, notre île compte bel et bien 17 communes, une réalité que l’on a tendance à oublier, tant les autres élus semblent aussi discrets qu’une ombre dans la nuit.
Mayotte meilleur : Un rêve à portée de main
Malgré les doutes, une chose est sûre : Mayotte a un potentiel incroyable. Notre île regorge de ressources, de talents et d’une jeunesse pleine d’ambition. Mais pour transformer ce potentiel en réalité, nous avons besoin de tous. Des citoyens, des associations, des entreprises… et bien sûr, de nos élus.
Un Mayotte meilleur, c’est un projet collectif. C’est une île où chacun trouve sa place, où les lagons restent préservés, où l’immigration est contrôlée, où les biens et les personnes sont en sécurité, et où les sourires ne s’effacent jamais. Imaginez une Mayotte où chaque enfant a accès à une éducation de qualité, où chaque famille vit dans la dignité, et où notre patrimoine naturel est protégé pour les générations futures. Et pour y arriver, nous devons exiger plus de nos représentants : plus de transparence, plus d’actions, plus de présence.
Et maintenant, à nous de jouer !
Mayotte après Chido, c’est une nouvelle page qui s’écrit. Une page que nous devons écrire ensemble, en corrigeant les erreurs du passé et en relevant les défis actuels avec détermination. D’ailleurs, si le cyclone Chido a marqué un tournant pour notre île, il a aussi ouvert la voie à une réflexion collective sur notre avenir. Pour mieux comprendre comment cet événement a influencé notre présent, je vous invite à relire Le Cyclone Chido à Mayotte – Un nouveau départ pour 2025.
Alors, posons-nous les bonnes questions : que voulons-nous pour notre île ? Comment pouvons-nous, chacun à notre niveau, contribuer à construire Mayotte meilleur ? Que ce soit en participant aux débats locaux, en soutenant des initiatives communautaires ou en interpellant nos élus, chaque action compte. Et surtout, comment pouvons-nous encourager nos représentants à être à la hauteur de nos attentes ? Mayotte a besoin de nous tous pour écrire cette nouvelle page.
